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Nationale

USAID Harena, Riake et Mizana : Des initiatives pour la gouvernance environnementale à Madagascar

16/05/2024 16:44 © Moov.Mg

Une nouvelle ère de collaboration pour la conservation et la gouvernance environnementale à Madagascar a été inaugurée ce jour, avec le lancement officiel de trois projets financés par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

41 millions de dollars

Réunissant des représentants du gouvernement malgache, des partenaires de développement et des acteurs locaux, cet événement historique a marqué un engagement renforcé envers la préservation des trésors naturels de Madagascar. Sous le thème de la durabilité et de la prospérité, l'événement de lancement a été l'occasion de présenter en détail les trois nouveaux projets financés par l'USAID, qui représentent un investissement total de 41 millions de dollars sur cinq ans, dans la conservation et la gouvernance environnementale à Madagascar. L'Ambassadrice des États-Unis à Madagascar et dans l'Union des Comores, Claire Pierangelo, a souligné l'importance de cet investissement, déclarant que le gouvernement américain double son engagement envers l'environnement de Madagascar. Elle a affirmé que ces projets renforcent l'engagement inébranlable des États-Unis en faveur de la conservation et de la gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles inestimables de Madagascar, indispensables à la santé de la population et de l'économie.

Biodiversité et forêts

Les trois projets, nommés USAID Harena, USAID Riake et USAID Mizana, ont chacun leur propre domaine d'intervention, mais partagent un objectif commun de promouvoir la conservation et la gouvernance environnementale à Madagascar. Le projet USAID Harena, qui signifie "trésor", est un projet terrestre mis en œuvre par DAI. Il travaillera en étroite collaboration avec les zones protégées pour améliorer les moyens de subsistance locaux, renforcer les efforts de conservation et réduire les menaces pesant sur la biodiversité. En adoptant une approche systémique et multisectorielle, Harena vise à réduire les menaces sur la biodiversité et les forêts, à améliorer la résilience au changement climatique, à développer des opportunités économiques durables pour les communautés locales et à renforcer la gouvernance environnementale.

Conservation marine et lutte contre la corruption

Le projet USAID Riake, qui se traduit par "océan", est mis en œuvre par le Centre des ressources côtières de l'Université de Rhode Island. Il se concentrera sur la conservation marine et la planification spatiale, tout en améliorant les moyens de subsistance des communautés côtières. Cette initiative vise à protéger les précieux écosystèmes marins de Madagascar tout en soutenant les activités économiques locales liées à la mer. Enfin, le projet USAID Mizana, qui peut être traduit par "échelles de justice", est mis en œuvre par l'Alliance Voahary Gasy. Il utilisera des stratégies de plaidoyer et de lutte contre la corruption pour améliorer la gouvernance environnementale à Madagascar. En s'attaquant aux lacunes dans la gouvernance et en promouvant la transparence et la responsabilité, Mizana cherche à créer un environnement propice à une gestion durable des ressources naturelles. Ces trois projets collaboreront étroitement et opéreront dans plusieurs régions clés de Madagascar, y compris Menabe, Atsimo Andrefana, Atsimo Atsinanana, DIANA, Analanjirofo, SAVA, Androy, et Vatovavy Fitovinany.

Appel à l'action collective

Dans son allocution, Max Andonirina Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement Durable, a souligné les défis majeurs auxquels Madagascar est confronté, faisant notamment référence à la triple crise planétaire affectant la gestion des ressources terrestres et la perte de biodiversité. Il a mis en lumière le fardeau disproportionné supporté par les communautés locales, qui représentent 75% de la population malgache, et a souligné que les femmes et les jeunes sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique. Parallèlement, le Ministre de la Pêche et de l'Économie Bleue, Mahatante Tsimanaorate Paubert, a exposé la vision ambitieuse de son ministère pour une pêche juste, durable et équitable. Avec les 5 600 km de côtes les plus longues d'Afrique, Madagascar possède un riche patrimoine marin. Le ministre a souligné les efforts en cours pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, avec 25 bateaux de surveillance de la pêche actuellement en action pour protéger la biodiversité marine de la Grande Île. Benjamin Skolnik, Directeur du Bureau pour l'Environnement Durable et le Développement Economique au sein de l’USAID/Madagascar, quant à lui, a appelé à l'action collective pour réaliser la vision ambitieuse d'un environnement prospère et d'un Madagascar prospère.

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