JACI 2025 - Madagascar met en avant l’importance de l’aviation
Hier, Madagascar a célébré la Journée de l’Aviation Civile Internationale (JACI). Cet événement, organisé chaque 7 décembre par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et suivi par 193 pays, met en avant l’importance du transport aérien pour rapprocher les peuples et faciliter l’intégration des nations.
25 ans de l’ACM
La cérémonie se déroule à l’aéroport international d’Antananarivo. Les compagnies aériennes, les exploitants, le gestionnaire de l’aéroport, les prestataires techniques, les fournisseurs de services et les services régaliens participent à cette célébration.
Cette édition marque également les 25 ans de l’Aviation Civile de Madagascar (ACM). La Direction Générale rappelle les progrès réalisés en matière de sécurité aérienne, de modernisation réglementaire et de renforcement des compétences nationales. Le département souhaite consolider un secteur aérien résilient, sûr et performant.
Engagement du gouvernement
Lors de son discours, le ministre des Transports et de la Météorologie, Juste Raharisone, félicite le secteur pour sa résistance face aux défis des dernières années. « Ce secteur constitue un pilier stratégique pour le développement de Madagascar », souligne-t-il. Ce dernier confirme l’engagement du gouvernement à moderniser les infrastructures, renforcer la gouvernance et garantir la conformité internationale. « La coopération entre tous les acteurs permet de bâtir une aviation forte, sûre et durable », ajoute-t-il.
Par ailleurs, le ministre rappelle que le secteur dépasse la simple fonction de transport. Pour un pays insulaire comme Madagascar, il représente un levier économique, social et stratégique. Selon lui, l’objectif consiste à créer un transport aérien moderne, performant et durable, capable de connecter le pays au monde et soutenir son développement. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement privilégie le renforcement de la sécurité, la modernisation des infrastructures et une gouvernance transparente. La coordination entre régulateurs, exploitants et compagnies aériennes reste essentielle. « Un secteur aérien fort dépend de la collaboration entre tous les acteurs », conclut le ministre.
