Gouvernance minière durable : Vers une chaîne d’approvisionnement en or Responsable à Madagascar
Un atelier stratégique s’est tenu à Antananarivo, la semaine dernière, pour franchir une nouvelle étape dans la structuration d’une chaîne d’approvisionnement en or Responsable à Madagascar. L’événement a réuni les représentants du ministère des Mines via le Centrale de l’Or de Madagascar (COM), la Banque Centrale de Madagascar (BCM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Un engagement tripartite
Cet atelier de deux jours a réuni les principaux acteurs institutionnels pour franchir une étape décisive dans la structuration d’une chaîne d’approvisionnement en or responsable à Madagascar. Portée par le Ministère des Mines à travers le Centrale de l’Or de Madagascar (COM), la Banque Centrale de Madagascar (BCM) et le PNUD, l’initiative vise à aligner la filière sur les standards internationaux de l’OCDE et de la London Bullion Market Association (LBMA).
Les travaux ont permis de finaliser les éléments clés de la note conceptuelle, d’élaborer un plan d’action budgétisé et de définir un cadre de collaboration durable entre les trois institutions. Une attention particulière a été accordée à l’identification des risques juridiques, techniques et sociaux, avec des pistes de solutions pour les anticiper.
Traçabilité, légalité et inclusion au cœur de la stratégie
Dans une logique de sécurisation des réserves et de dynamisation du secteur privé, cette démarche s’inscrit dans une stratégie nationale fondée sur la croissance inclusive, la justice sociale et le respect de l’environnement.
En amont de l’atelier, une mission de terrain dans les communes de Dabolava, Miandrivazo et Andranomainty a permis de sensibiliser les orpailleurs, collecteurs et autorités locales aux dispositions du nouveau code minier adopté en 2023. Elle a également renforcé les connaissances sur la légalité, la traçabilité, la protection de l’environnement et les droits humains.
L’atelier a jeté les bases d’une convention de collaboration officielle entre les parties prenantes, tout en clarifiant les rôles de chacun. Une avancée concrète vers une gestion transparente et durable du secteur aurifère à Madagascar.