Madagascar et Chine : une coopération douanière renforcée pour un commerce plus fluide
Dans un contexte mondial marqué par des tensions tarifaires et des réajustements économiques majeurs, Madagascar accueille, du 14 au 16 mai 2025, la Douane de la République populaire de Chine. Une délégation de haut niveau conduite par Wang Lingjun, Vice-Ministre de l’Administration générale des douanes de Chine.
Cette visite officielle à Antananarivo vise à renforcer la coopération douanière entre les deux pays. L’objectif est de fluidifier les échanges commerciaux, réduire les barrières administratives et jeter les bases d’un partenariat durable et mutuellement bénéfique.
Un partenariat stratégique
Alors que les tensions commerciales redessinent les équilibres économiques internationaux, Madagascar et la Chine affichent une volonté claire de renforcer leur coopération. La venue à Antananarivo de Wang Lingjun, s’inscrit dans cette dynamique. Reçu par son homologue malagasy, Dr. Lainkana Zafivanona Ernest, le haut responsable chinois a souligné l’importance d' “ une véritable coopération douanière entre nos deux administrations ».
Cette mission de haut niveau reflète une convergence d’intérêts dans un climat incertain mais porteur d’opportunités. Pour Madagascar, il s’agit de consolider ses relations avec un acteur incontournable du commerce mondial. Pour la Chine, l’objectif est d’approfondir ses liens avec les économies de l’océan Indien, dans une logique de connectivité régionale et de diversification des flux.
Une interconnexion douanière au service du développement
Les échanges entre les deux parties ont porté sur des axes stratégiques : la facilitation du commerce, la réduction des obstacles administratifs et le renforcement de l’interconnexion technologique entre les systèmes douaniers. Cette coopération s’inscrit pleinement dans le Plan Stratégique 2025–2029 de la Douane malagasy, qui mise sur l’innovation, la performance et l’ouverture à l’international.
Au-delà des déclarations, les deux administrations souhaitent mettre en place des mécanismes concrets pour fluidifier les échanges, assurer une meilleure traçabilité des marchandises, et instaurer une transparence accrue dans les procédures. À terme, cette collaboration pourrait favoriser un commerce bilatéral plus équilibré, propice au développement économique et à la création d’emplois. Madagascar et la Chine posent ainsi les jalons d’un partenariat douanier solide.
