PLFI 2025 - Cap sur l’énergie renouvelable pour une autosuffisance électrique
Le secteur de l'énergie figure parmi les axes stratégiques du Projet de Loi de Finances 2025 (PLFI 2025), adopté lors du Conseil spécial des ministres tenu au Palais d’Etat d'Iavoloha.
Selon les informations officielles, trois grandes priorités ont été définies pour 2025, et le secteur de l’énergie est placé au premier plan. L’une des mesures phares est la résolution des défis liés à la fourniture d’électricité dans le pays, un problème persistant qui affecte aussi bien les zones urbaines que rurales. Le gouvernement prévoit ainsi de renforcer la capacité de production d’énergie à travers plusieurs projets d'envergure. Le PLFI 2025 accorde une attention particulière à l’énergie renouvelable. Selon les autorités, une centrale de 250 MW, alimentée par des sources renouvelables, sera déployée dans les principales capitales provinciales. De cette capacité, 100 MW seront exclusivement destinés à la capitale, Antananarivo. Cette initiative s’inscrit dans une politique plus large de diversification énergétique, visant à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à améliorer la fiabilité de la distribution d’électricité à travers le pays.
Réponse durable
Dans le cadre des projets environnementaux, le recyclage des déchets à Andralanitra sera également mis à profit pour produire de l’électricité. Selon le plan détaillé, cette usine pourra générer entre 20 MW et 30 MW d’énergie, une contribution non négligeable dans la quête d’autosuffisance énergétique. L’expansion des énergies éolienne et hydroélectrique figure aussi dans les priorités du gouvernement. Les grands projets, encore en cours d'élaboration, devraient être achevés au cours de l'année 2025, renforçant ainsi la transition énergétique du pays. Enfin, la distribution de "kits solaires" aux ménages malgaches est un autre volet important du PLFI 2025. Le gouvernement entend poursuivre cette initiative qui a déjà bénéficié à plusieurs familles. Cette solution, selon les autorités, vise à apporter une réponse durable à l’approvisionnement en électricité, tout en réduisant les subventions octroyées à la JIRAMA, l’entreprise nationale d’électricité.